C’est en 2014 que Kouassi Yao prend contact avec le métier d’ébéniste et agent de pompe funèbre où il aidait son père dans ses travaux. Il y prend goût et il fait de cela son métier. À son atelier au quartier Koko, le mardi 23 novembre 2021, Kouassi Yao est en plein travail, il confectionne un cercueil demandé par une connaissance. « Il y a beaucoup de demandes et généralement, c’est sur des commande que je travaille, ceux qui sont intéressés m’informent au préalable en cas de besoin pour prendre les dimensions. On ne souhaite pas la mort, mais c’est naturel. » Raconte-t-il. Dans l’entretien que nous avons, il nous dit qu’il y a plusieurs modèles de cercueils et les prix vont de 50 000 f CFA et de 400 000 f CFA.
Même si tout va mieux pour lui, il rencontre des difficultés.« Les difficultés dans ce métier, c’est au niveau de l’entreprise IVOSEP qui gère les morgues des hôpitaux, cela crée un accès très difficile dans tous les établissements hospitalier.. Parfois, en cas de décès à l’hôpital, nous les particuliers, on n’a pas accès aux prestations même si c’est une connaissance qui te sollicite et il ne faut aussi pas oublier les pénalités ». Pour lui, le travail d’ébéniste et surtout agent de pompe funèbre, est un métier noble. Il incite la population à ne pas avoir des préjugés sur ce métier, car c’est un métier comme tout autre métier.
Oussou Fidel, contributeur PepeSoupe à Bouaké.
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