Marié et père de deux enfants, Mamadou Diakité alias ‘’Tonnerre’’ exerce en tant que cordonnier au quartier commerce dans la ville de Bouaké. Enrôlé au sein des Forces armées des forces nouvelles (FAFN) à la faveur de la crise militaro-politique de 2002, Mamadou Diakité est démobilisé en 2011, alors il retourne à la vie civile.
Suite à cet évènement, il hésite d’abord à se lancer dans une activité. « Je ne savais pas quoi faire », confie-t-il. Cependant, ayant appris la cordonnerie auprès de son frère Bako à l’adolescence, c’est tout naturellement qu’il va opter pour la fabrication de chaussures, après avoir exercé brièvement le métier de cireur.
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Comme tous les jours de la semaine, le vendredi 7 février 2020, Mamadou Diakité, assis sous un arbre, confectionne des chaussures. Il est 15 heures 45 minutes. Parlant de cette activité, l’ex-combattant confie : « Ici, nous sommes comme au djassa (marché), il arrive que je paie des chaussures avec les vendeurs ambulants pour les revendre ».
Concernant le prix de ses chaussures, le cordonnier affirme que les montants varient entre 2.000 et 5.000 francs CFA. Pour ce qui est de son revenu journalier, il dit se positionner dans la fourchette de 2000 à 3.000 francs CFA, soit un revenu mensuel oscillant entre 48 et 72 mille francs CFA. (234 mots)