Lorsque Lasisi Nisitura a abandonné les bancs, elle s’est naturellement tournée vers le métier qu’elle connaissait le mieux, la vente en quincaillerie. En effet, étant à l’école, elle aidait déjà à ses temps libres sa mère qui exerçait cette activité. Aujourd’hui, fatigué par le poids de l’âge, elle a laissé la relève de ses affaires à sa fille.
Ainsi, du lundi au vendredi, Nisitura ouvre son local situé à la Sicogi non loin de la pharmacie Béthanie dans la commune de Koumassi. Le vendredi 4 décembre 2020, au milieu de ses marchandises, la commerçante a présenté quelques appareils et produits qu’elle met en vente dans sa quincaillerie. Ainsi, l’on trouve dans son magasin tout ce qu’il faut pour le bâtiment. Du matériel électrique comme des douilles qu’elle vend à 200 francs CFA en passant par les ampoules dont le prix varie entre 300 et 5000 francs CFA. En ce qui concerne les robinets, ils sont mis sur le marché pour 2000 francs CFA. À côté de cela, Lasisi fait aussi des emballages de cadeaux et confectionne elle-même des colliers de perles dont le coût varie entre 3000 et 25000 francs CFA.

Grâce à toutes ces activités, elle confie empocher un minimum de 10 mille francs CFA lorsqu’elle ferme son local à 21 heures. Cependant, elle a indiqué qu’il y a des moments où elle ne vend rien. Évoquant les difficultés liées à son commerce, Lasisi a parlé des pertes qu’elle enregistre du fait de la mauvaise foi de certains clients. « Par mégarde, certains clients endommagent l’article après l’achat. Ensuite, ils veulent se faire rembourser sous prétexte que le matériel n’est pas de bonne qualité. », a-t-elle critiqué.
Propos recueillis par Stéphane Zougouri, à Koumassi, le vendredi 4 décembre 2020.