Certaines activités, du fait de leur importance et de leurs fragilités, si on peut le dire ainsi, sont interdites à un groupe de personnes non qualifiées ou n’ayant pas d’autorisations. Cependant, certaines personnes s’entêtent à s’y lancer malgré leur non-qualification dans le domaine. C’est le cas de l’orpaillage, une activité pratiquée clandestinement. Les personnes qui pratiquent l’orpaillage clandestin tendent à détruire l’environnement avec l’utilisation des produits toxiques et c’est dangereux. À Tengréla, des mesures importantes sont prises pour mettre fin à cette pratique. Voici la raison pour laquelle Sidibé Canou a préféré se pencher vers un autre secteur qui est la pêche. Ce dimanche 20 février 2022, nous avons fait la rencontre de Sidibé Canou, marié et père de trois enfants.
M. Sidibé nous explique que par manque de travail, non seulement sur les chantiers de construction, mais aussi avec l’orpaillage, il s’est vu intégrer le domaine de la pêche. Depuis un certain temps, le site d’orpaillage a été fermé. Il décide donc de prendre ses filets et aller pêcher pour subvenir aux besoins de sa famille. Concernant l’activité de pêche, M. Sidibé avoue qu’elle est rentable, mais comme toute activité, il y a des jours assez désolants, car il ne trouve pas de poissons, et c’est dans cet état que nous l’avons rencontré. « Depuis on a fini prière de 14 heures, on est là. Vraiment hier ça allait un peu, mais aujourd’hui ça n’a pas marché » a-t-il affirmé.
Notre interlocuteur termine en nous montrant sa détermination à continuer dans ce secteur, vu qu’il n’a pas autre chose à faire.
Bayeto Corine, contributeur PepeSoupe à Tengréla.
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