En plus d’être la capitale économique de la Côte d’Ivoire, Abidjan est aussi la plus grande ville du pays. Une très grande partie de l’activité économique du pays y est concentré. Le fait est que cette ville héberge une grande quantité de jeunes communément appelés “grouilleurs”, qui sont déterminés à gagner leurs pains à la sueur de leurs fronts. Mais ça serait se tromper que de dire des autres villes qu’elles n’abritent pas ce genre de spécimen. Ce 26 février, nous nous sommes rendus dans la région de Béré, plus précisément à Mankono. Cette ville située au centre de la Côte d’Ivoire, est aussi l’une des tanières de jeunes battants.C’est le cas de Koné Ibrahim, vendeurs de friperies dans ladite ville.
Il nous dit qu’il a des diplômes, mais il n’a pas pu trouver d’emploi. Il s’est donc reconvertie au commerce. Mais cette reconversion n’a pas été facile. En effet, il a dû faire le pousse-pousse pendant des années avant d’avoir assez de sous pour commander ses premiers produits chez son fournisseur. Il nous confie qu’il se plaît dans sa nouvelle activité. En une journée, il arrive à vendre des marchandises à hauteur de 30.000 f. Il peut même atteindre 60.000 f en un jour, quand les affaires sont florissantes. À propos des difficultés qu’il rencontre, il nous dit : <<La marchandise est devenue chère. Avant je pouvais payer 100.000 f pour une commande, maintenant ces marchandises sont passées à 120.000 f minimum. À part ça, grâce à Dieu, ça va.>> Voici encore une victime de la cherté de la vie.
Ezeckias Kouakou, contributeur PepeSoupe à Mankono
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