Dans son atelier de mécanique à une dizaine de mètres d’un collège privé de Koumassi, Julien Kouakou a fait de la réparation des pompes à injection sa spécialité. Son travail est uniquement basé sur le moteur des véhicules qu’il s’emploie à démonter et remonter après avoir réparé les failles qui s’y trouvent, comme il le faisait le vendredi 28 août 2020 dans son atelier.
Selon ses explications, c’est depuis le début des années 2000 qu’il a ouvert son garage qui voit circuler chaque semaine plusieurs clients soucieux de donner un coup de neuf au moteur de leur engin. Pour se lancer, le garagiste a investi sur fonds propres, et aujourd’hui il est l’un des meilleures dans son domaine. « J’ai ouvert mon atelier avec la somme d’environ 1 million de francs CFA, 20 années en arrière, après la fin de ma formation de diéséliste dans un lycée technique de la place », s’est souvenu le mécano qui donne la chance à ses apprentis de l’assister dans ses tâches, afin de connaître les différentes facettes du métier de diéséliste, nom donné au gens de sa profession.
Comme lui, les jeunes sous sa coupole travaillent durs pour s’imposer dans cette branche de la mécanique, qui d’après leur patron Julien, fait beaucoup d’appelés mais peu d’élus. « Ce métier demande du cœur et de l’intelligence. Beaucoup de personnes abandonnent en cours de chemin, alors qu’il est passionnant et nourrit son homme », a-t-il conclu son matériel de travail en main.