«Il n’y pas de sot métier, mais des personnes paresseuses». Bon nombre de jeunes ont compris cet adage et ne comptent plus rester dans l’oisiveté. Ils refusent de se tourner vers des moyens illicites pour se faire de l’argent. C’est le cas de l’étudiante, en ressources humaines, Djamila Dosso.
En effet, aujourd’hui, l’on trouve des charrettes dédiées a la vente de sandwich à tous les coins de rue. Ces petits commerces appartiennent ou sont gérés généralement par des jeunes étudiants en quête d’autonomie financière. Ils exercent ces activités le temps d’être dans un bureau.
Pour cette jeunesse, une activité, aussi petite soit-elle, il reste nécessaire de l’exercer pour gagner sa vie. Ce n’est pas Djamila DOSSO qui dira le contraire. Cette jeune étudiante qui à défaut d’avoir son propre commerce, est la gérante de plusieurs stands dans la commune de Cocody notamment dans les quartiers de Angré, Riviera 2 et Faya. Après avoir passé des concours, elle préfère vendre ses hamburgers au lieu de quémander de l’argent. «J’ai passé le concours de la fonction publique et dans l’attente des résultats qui peuvent être longs, je gère ces différents points afin de subvenir à mes besoins» explique t-elle.
La jeune battante se dit satisfaite pour l’instant dans la mesure où elle arrive a se prendre en charge. Elle affirme également qu’il ne faut pas beaucoup d’argent pour mettre en place cette activité, il faut juste trouver le bon emplacement.
Bien que n’ayant pas de problème à vivre de son petit commerce, cette étudiante espère secrètement régulariser sa situation avec un revenu fixe
Paule Valérie Konan, contributeur PepeSoupe
Cocody