Il y a 4 ans maintenant que Djibril Diakité a embrassé le métier de mécanicien qu’il exerce à Miadzin, hameau situé dans la commune d’Adzopé.
Ce mardi 10 décembre 2019, Djibril explique: “J’ai commencé ce métier à cause des difficultés rencontrées par ma famille. J’ai donc décidé de travailler pour l’aider.” Motos, voitures personnelles et autres véhicules de transport passent dans son garage.
Si tout semble aller bien pour ce jeune homme de 25 ans, tout ne semble pas reluisant à y voir de près. L’espace ne jouit pas de la meilleure situation géographique et il est rare de recevoir des véhicules dont il doit s’occuper. “Il y a des jours où je ne gagne rien et souvent, la situation peut durer plusieurs semaines. Je peux passer deux mois sans même voir la couleur d’un billet de 10.000 FCFA”, explique-t-il.
Malgré cela, Djibril ne baisse pas les bras. En temps de galère, il peut compter sur l’aide de ses amis pour subvenir à ses besoins. Mais quand tout va bien, il peut gagner 30.000 FCFA par jour. A ces occasions-là, la période des vaches maigres est vite oubliée.
Djibril garde sa joie de vivre. Souriant, il indique qu’il rêve de se perfectionner dans le métier et posséder des outils spécifiques, nécessaire à l’exécution de ses tâches.(218 mots) CRÉDIT PHOTO: Charles Henry Delafosse
