L’attiéké (semoule) accompagné de poisson est un plat très présent dans les habitudes alimentaires des Ivoiriens. Depuis longtemps, c’est un véritable business auquel s’adonnent les femmes ivoiriennes. Dolorès Ayebi est un exemple. Cela fait plus de 8 ans que Dolorès aide sa grand-mère dans la restauration au quartier pk18 dans la commune d’Abobo. Chaque jour, elle se rend tôt le matin dans son lieu de vente pour s’assurer que la propreté y est. Pour elle, la propreté est l’un des éléments permettant d’attirer la clientèle. En plus, il faut vérifier si les ustensiles et les intrants sont propres. Ainsi aidée dans la tache par des filles, ensemble elles s’attaquent aux légumes pendant que certaines découpent les oignons et tomates, d’autres par contre se chargent de nettoyer les poissons avant de commencer à griller.
À partir de 8 heures jusqu’à 16 heures, elle propose des poissons grillés à des prix abordables, allant de 150 à 800 f. Dans son plateau, on a des poissons thon, capitaine, sol et sosso. Elle sert son attiéké a à partir de 50 f, il faut donc débourser au minimum 200 f pour s’acheter un petit plat. À côté des poissons grillés, elle propose des œufs bouillis vendus à 100 f l’unité. En outre, il arrive qu’elle propose de l’alloco (frite de banane plantain) à sa clientèle. Le grand marché d’Abobo, c’est dans ce lieu qu’elle se rend pour s’approvisionner en carton de poisson, sac d’oignons, des kilogrammes de tomate et piment et d’autres intrants. Même si Dolorès gagne bien sa vie dans cette activité, toutefois, elle déplore la cherté des produits cités plus haut.
Stephane Zougouri, contributeur PepeSoupe à Abobo.
Lire aussi ⬇️
L’ATTIEKE POUR SUBVENIR AUX BESOINS DES ENFANTS
CELINE S’EN SORT AVEC L’ATTIÉKÉ-POISSON
L’ATTIÉKÉ POISSON DE JEANETTE