Installée au centre commercial non loin du Ran hôtel Bouaké, Amoin Dorcas est vendeuse de mèches. Elle s’est lancée dans cette activité au moment où la vente des mèches n’était pas connue de tous. Toujours entre ses articles, Dorcas ouvre son atelier chaque jour de 8 heures à 18 heures. Malgré le fait que la vente des mèches dans notre pays est en véritable évolution, elle garde la tête haute.
« Les difficultés dans un premier temps, c’est le financement. Nous n’avons pas quelqu’un pour financer notre commerce. Le marché de Bouaké est différent de celui d’Abidjan. À Bouaké, on n’arrive pas à écouler vite nos marchandises, alors qu’à Abidjan, ce n’est pas pareil. Mais on tient bon et on arrive à s’en sortir même si ce n’est pas facile. À cela, il faut ajouter les taxes que nous payons », a-t-elle relaté le samedi 12 mars 2020. Pour Dorcas, un (e) commerçant (e) doit toujours avoir le sourire et toujours être très accueillant (e) à chaque fois qu’il y a un client. Le prix des mèches oscille entre 1000 FR et 200. 000 FR. Selon elle, les revenus de ses ventes augmentent assez pendant les périodes de fête. Très ambitieuse, son objectif est de faire de sa vente de mèches une affaire très fructueuse.
Oussou Fidel, contributeur PepeSoupe Bouaké.
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