Aujourd’hui, la fabrication artisanale de chaussure en cuir se transmet de père en fils chez certains peules du Mali. Dramie Djibilirou âgĂ© de 35 ans est un malien venu faire fortune en CĂ´te d’Ivoire. Son activitĂ© principale est la confection de chaussures fait en peau des animaux tels que le bĂ©lier, le barouf, de python, … Cela fait 20 ans qu’il exerce cette activitĂ© dans son local situĂ© dans la commune de Koumassi non loin de l’Ă©glise mĂ©thodiste. Bien avant de se rendre en terre ivoirienne, il lui a fallu 5 annĂ©es de formation auprès de son gĂ©niteur. Il a acquis des connaissances lui permettant de connaitre la qualitĂ© du cuir Ă utiliser. En effet, presque tous les fabricants de chaussures utilisent du cuir qui provient de peaux d’animaux de bĂ©tails Ils sont issus de l’Ă©levage comme la vache, la chèvre et du mouton.
Pour fabriquer une chaussure en cuir, il faut de la passion et un savoir-faire. Il faut aussi faire preuve de crĂ©ativitĂ©. C’est ainsi que ce père de 3 enfants crĂ©e plusieurs designs chaque jour entre 7 heures et 18 heures. Comme matĂ©riel, il utilise les ciseaux, fils Ă coudre, la colle forte et une machine Ă coudre. Les chaussures pour adultes et enfants sont vendues entre 1800 fr CFA et 5000fr CFA. Aussi Dramie confectionne des peaux pour dissimuler des amulettes. Il dit avoir commencĂ© son activitĂ© avec 50000 fr CFA. Aujourd’hui grâce aux retombĂ©es de son activitĂ© Dramie arrive Ă subvenir aux diffĂ©rents besoins de sa famille avec qui il vit au quartier Kankankoura . Il se trouve souvent confronter Ă la pĂ©nurie de peaux d’animaux, dans ce genre de circonstance: Il y a une flambĂ©e du prix des peaux qu’il utilise.
Stephane Zougouri, contributeur PepeSoupe Ă Koumassi.
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