Le dimanche 26 décembre 2021 nous rencontrons Koné Sekou dans la ville de Bouaké, région du Gbêkê. Il nous a parlé de son parcours et de ses ambitions. Transporter les bagages des particuliers dans une brouette ne faisait pas vraiment partie de ses ambitions étant jeune. Il a dû s’y résoudre lorsque ses parents ne pouvaient plus lui payer les cours. Sekou était “pousseur de brouette” au marché Kôkô un quartier de Bouaké. Il exerçait ce métier et apprenait en même temps la maçonnerie. Il nous explique « les matins, je partais sur des chantiers pour travailler en tant qu’aide-maçon, le soir, je partais au marché pour pousser ma brouette ». Au fil du temps, il a acquis des compétences notables en maçonnerie. Le métier de “pousseur de brouette” n’étant plus adapté à sa situation, il s’est tourné définitivement vers la maçonnerie. Il préfère sa nouvelle vie de maçon qui est selon lui est beaucoup plus rentable par rapport à l’autre. Toutefois, la maçonnerie se présente comme un métier difficile pour lui « tout est dur dans la maçonnerie, tracer le bâtiment est difficile, pour crépir pareil. » Il préfère tout de même ce métier, car sur une construction, il peut toucher jusqu’à 300 000 francs. Ce qui n’était pas le cas pour le métier de pousseur.
Shaïna Coulibaly, contributeur PepeSoupe à Bouaké.
Lire aussi ⤵️