Les qualités culinaires de miss Dicko Maï, sont désormais une marque déposée à Yopougon. Dans cette commune, où les lieux de restauration se côtoient dans une saine concurrence sans merci, Maï a fini par s’imposer. Avec son concept du “braisé” en pleine matinée, elle ne cesse de régaler sa clientèle qui y défile chaque jour. Comment la belle Maï est arrivée à la cuisine ?
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Tout commence en 2012, lorsqu’elle était en classe de première. Sur les conseils avisés de son aîné Flora, qui tient le maquis ou elle exerce, Maï va se joindre à elle en proposant du poulet et du poisson braisés en matinée. Un concept qui était assez méconnu à cette époque. Avec 15 000 f, elle s’y lance. Courageuse, Miss Dicko, n’est aucunement impressionnée par les difficultés qu’elle rencontre. Elle tient coûte que coûte à se créer de meilleures conditions sociales. Épaulée par son aînée Flora, elle arrive à tenir le bon bout. C’est en pleine œuvre qu’on la retrouve sur son lieu de travail, devant le maquis “chez Flora”, en face des locaux de Snedaï. Accompagnée de ses aides ménagères, elle concocte les petits secrets de ses succulents mets. Ce n’est pas la fumée parfumée que dégagent les braises qui feront reculer les amoureux de la bonne bouffe.
Du poulet et du poisson braisés, accompagnés de frites de pomme de terre et l’attieke sont ses principaux plats. Les prix varient de 2 500 f à 6 000 f, selon la taille et le poids du poisson ou du poulet. Des prix assez accessibles et ouverts à tous.
Mlle Dicko Maï semble très épanouie dans son activité. Durant l’entrevue, elle n’a fait que remercier sa sœur Flora, qui lui a tendu une perche qu’elle a su saisir. C’est sur une invitation aux jeunes filles à se battre pour leur dignité, que nous avons pris congé d’elle ce 26 novembre à 11 h. Non sans garder comme souvenir, le parfum de la fumée de ses poissons.
Bainguié Jean-François contributeur, PepeSoupe à Yopougon.