Édith Kossi Tano est une vendeuse de légumes au marché Belleville, dans la commune d’Abobo. Sur sa table, l’on y trouve tout ce qu’il faut pour la cuisine, notamment des aubergines, des tomates, des oignons, du gombo et des cubes d’assaisonnement. Ancienne vendeuse de charbon de bois, elle dit avoir entrepris cette activité afin de faire face aux charges de la maison et payer les études de son fils, titulaire du baccalauréat. « En septembre 2020, je suis venue à cette activité parce que mon fils venait d’avoir son Bac et je devais payer ses études. Or, le charbon ne peut pas couvrir toutes ces charges », a-t-elle rappelé. Sept mois après sa reconversion, la vendeuse se dit heureuse de ses résultats. À l’en croire, elle gagne, par jour, un bénéfice compris entre 3 500 f et 5 000 francs CFA. Avec ces gains journaliers, elle ne compte pas arrêter aussitôt ce business. D’ailleurs, elle envisage de se lancer dans la vente en gros des produits vivriers.
Elle exhorte par ailleurs les autorités compétentes à réduire le coût du transport. « Mon rêve, c’est de prendre des produits vivriers en gros et les livrer aux femmes des marchés des différentes communes d’Abidjan », a dit Édith, le samedi 24 avril 2021. Il faut noter qu’Édith se rend tous les jours au grand marché d’Abobo pour s’approvisionner en marchandises.
Fatime N’Da, contributeur de PepeSoupe à Abobo.
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