« J’aime la couture et je veux faire de ce métier ma profession », a affirmé Edwige Néné, le samedi 26 décembre 2020, au quartier Millionnaire de la commune de Yopougon. En effet, vendeuse de boules d’attiéké, elle dit avoir embrassé ce commerce en suivant les conseils de sa génitrice, afin de se faire de l’argent et s’acheter plus tard sa machine à coudre.
Si elle a accepté de faire de la vente d’attiéké, Edwige explique cela par le fait que cette activité est rentable et moins risquée. « L’attiéké est conservable sur de longues périodes », a-t-elle déclaré. Avec moins d’un an d’ancienneté dans ce commerce, elle dit être satisfaite de ses chiffres d’affaires. Pour des paquets de 25 mille et 30 mille francs CFA qu’elle achète au prix de gros, elle attache ses boules d’attiéké à 100 et 200 francs CFA l’unité. Avec ce tarif, Edwige a confié qu’elle réalise un bénéfice de 50%.
Ses clients étant son centre d’intérêt, Edwige avoue ne pas rencontrer des problèmes avec eux depuis qu’elle exerce son commerce. « Mes clients sont toujours satisfaits, car il y a de la bonne qualité d’attiéké. Aucun d’entre eux ne s’est déjà plaint de ma marchandise », a-t-elle indiqué. La couture étant sa passion, elle envisage d’ici peu acheter sa machine à coudre et exercer ce métier qui la passionne tant.
Un sujet de Dembélé Aristide à Yopougon, le samedi 26 décembre 2020.