Depuis 3 bonnes années, Adama Diomandé fait le métier d’électromécanicien à la gare de Diabo dans la ville de Bouaké. Le mercredi 09 décembre 2020, à son atelier, il a affirmé que cette activité lui permet de se prendre en charge. « Avec le peu que je gagne, je ne me plains pas. Cela me permet de subvenir à mes besoins », a-t-il déclaré.
Selon lui, à chaque jour suffit sa peine. En effet, lorsque tout va bien, il dit s’en sortir avec une somme moyenne de 15 mille francs par jour. Cependant, il y a parfois des moments de vache-maigre dans son travail. « Il arrive quelquefois qu’on n’ait pas un seul client par jour. Ce sont les difficultés du métier », a-t-il reconnu. Malgré ce fait, Adama Diomandé est toujours aussi volontaire quand il s’agit de quitter son domicile du quartier Koko Aboliba pour se rendre à 7 heures à son atelier. Le soir venu, c’est à 18 heures qu’il rejoint sa femme à la maison après une journée de travail.

Pour lui, le métier d’électromécanicien est un métier passionnant quand on s’y intéresse vraiment et qu’on se donne les moyens de réussir. De ce fait, il encourage tous ceux qui comme lui ont choisi ce chemin pour leurs vies professionnelles.
Un sujet de Fidèle Oussou, à Bouaké, le mercredi 9 décembre 2020.