Enfant, SIALLOU Amoin Caroline tressait ses poupées pendant que ses camarades jouaient à la dînette. La coiffure est devenue pour elle un jeu et ensuite un art. Elle s’est dévouée afin de connaître toutes les ficelles de ce métier. Chemin faisant, elle a assimilé les différents modèles et techniques de coiffure.
C’est dans la ville de Bonon, située entre Bouaflé et Daloa qu’elle va s’installer et se mettre à son propre compte en ouvrant un salon de coiffure. “Ce salon de beauté représente tout pour moi, je me suis installée dans une petite ville, mais je ne me plains pas, car je gagne entre 15.000Fcfa à 20.000Fcfa par jour et parfois plus, souvent, je peux aussi gagner seulement 10.000Fcfa. Cependant, je me contente de cela, car j’ai réalisé ce salon dans le but de subvenir à mes besoins et surtout à ne pas devoir compter sur un homme ou quelqu’un pour subvenir à mes besoins. Ainsi, aujourd’hui, je suis fière d’avoir réaliser mon rêve.”
Elle a commencé avec la somme de 50.000Fcfa comme investissement. Aujourd’hui, plusieurs jeunes filles travaillent avec elle. Certaines viennent pour apprendre tandis que d’autres sont là comme apprenti-employés. Amoin Caroline a plusieurs astuces pour donner des formes aux coiffes des dames ; ce qui fait d’elle une spécialiste dans son domaine.(221 mots)