Kaboré sali est une brave jeune dame. Après le décès de son mari, elle ne s’est pas laissé abattre d’autant plus qu’elle a des enfants à sa charge. L’idée de mener une petite activité s’impose à elle. Surtout qu’elle semble ne pas avoir de soutien.
Elle se lance alors dans la vente de chips. Et c’est l’université de Cocody qui lui offre sa chance. Installée dans ce lieu depuis 2 ans, elle y propose ses chips. Chaque matin, elle s’y rend avec toujours la même abnégation. 100 f, 200 f, 300 f et 500 f sont les différents prix de paquets. Une denrée très prisée qui le lui rend bien.
Mais depuis quelques mois, la cherté de la vie l’impact négativement. Les intrants sont de plus en plus chers. Le sac de banane est passé de 7 000 f à 17 000 f. Parfois, il atteint 18 000 f. Quant à la bouteille d’huile de 25 litres, elle coûte 25 000 f. Alors qu’elle coûtait 16 000 f. Ce qui réduit considérablement ses bénéfices.
Elle ne sait vraiment plus à quel saint se vouer. Mais n’abandonne pas pour autant.
Chaque jour, elle écoule un sac de 50 kg de bananes. Ce qui lui permet de produire entre 150 et 200 emballages de différents prix de chips.
Mère de 2 enfants, Kaboré Sali arrive à tirer son épingle du jeu. Elle arrive à assurer régulièrement ses charges, et à prendre soin de ses enfants.
Bainguié Jean-François, contributeur PepeSoupe à Cocody.