“La pêche artisanale continuera d’occuper un rôle essentiel dans l’économie de la pêche”, déclare Degny N’guessan Jean-Jacques, un jeune Avickam qui a choisi de quitter sa ville natale de Grand-Lahou pour s’aventurer sur les eaux d’Abidjan. Rencontré ce matin à Abobodoumé, Jean-Jacques, en train de réparer ses filets avec ses collègues, partage son point de vue sur la place de la pêche artisanale, les défis auxquels elle fait face et la contribution cruciale des petits pêcheurs à l’économie locale.
Selon Degny N’guessan Jean-Jacques, les pêcheurs traditionnels doivent surmonter des problèmes logistiques, les empêchant de transporter plus de vingt kilogrammes de poisson. De plus, leurs filets sont limités à une portée de 10 mètres en eau, les contraignant ainsi à capturer de petits ou moyens poissons. Malgré ces contraintes, ils parviennent à se débrouiller tout en répondant à une demande significative. Les journées fructueuses peuvent leur rapporter jusqu’à 20 000 francs. Des chiffres modestes, mais qui permettent à Degny N’guessan Jean-Jacques et ses camarades de faire face aux exigences du quotidien.
La pêche artisanale, enracinée dans les traditions locales, a su maintenir sa pertinence économique. Les petits pêcheurs, bien que confrontés à des limitations pratiques, continuent de contribuer de manière essentielle à l’approvisionnement en poisson et à la vie économique des régions côtières. En dépit des difficultés logistiques, ces pêcheurs dévoués font preuve de résilience et d’ingéniosité pour répondre à la demande en poisson frais, tout en préservant un mode de vie ancestral.
La pêche artisanale perdure en tant qu’acteur important de l’économie de la pêche, soutenue par des pêcheurs comme Degny N’guessan Jean-Jacques, qui, malgré les contraintes, réussissent à maintenir un équilibre entre tradition et adaptation aux besoins modernes. Leurs efforts continuent d’enrichir la vie économique locale et de nourrir les populations.