Résidente du quartier Anoumabo de Marcory, c’est dans le courant de l’année 2017, que Faty Grabo a mis sur pied son commerce de beignets à base de mil, appelé aussi ‘’Gnonmi” dans sa cité. En trois années, la vendeuse a réussi à s’imposer avec ses tartines.
Le mercredi 2 décembre 2020, Faty sortait de sa poêle à frire, plusieurs gnonmis déjà cuits et prêts à la consommation. Lorsqu’elle met une pause pour parler de son métier, la commerçante avoue qu’il est son unique source de revenus. Jusqu’ à présent, Faty est reconnaissante de l’aide que lui a apporté son activité. « En faisant le commerce de tartines, j’ai pu aider ma famille. C’est avec les bénéfices que mes enfants et moi vivons quotidiennement », a-t-elle déclaré. Chaque soir, quand elle range ses ustensiles, Faty fait ses comptes.
Selon elle, ses bénéfices sont le plus souvent compris entre 2500 et 5000 francs CFA, les jours ordinaires. Pendant les fêtes, ils doublent. Dans son travail, la vendeuse se fait assister par sa benjamine quand celle-ci ne va pas à l’école. Son rôle est de servir la bouillie de mil aux clients de sa maman, qui elle s’occupe de frire les tartines. Faty est aujourd’hui heureuse grâce à son activité. Le prochain défi pour elle, c’est de construire un hangar pour ne plus vendre sous le soleil.
Propos recueillis par Désiré Aboua à Marcory Anoumabo, le mercredi 2 décembre 2020.