« Telle mère, telle fille » Cet adage populaire semble s’appliquer à cette jeune fille connue sous le nom de Fifi à l’entrée du marché de Dabou, avant les bouchers. Celle-ci décide de suivre les traces de sa mère. Ce samedi 03 avril 2021 aux environs de17 h, Ojo Aremou Omaoumi Fidaos relate le processus de son autonomie financière et de ces retombés sur sa vie. Agbanou est le quartier où habite Fidaos. Elle y a fais ses premiers pas dans la vingtaine. Sa mère est une commerçante qui touche plusieurs domaines. ” Fifi” apprend au côté de sa mère depuis toute son enfance, chose qu’elle appliquera plus tard. Ainsi, en classe de 3ème elle fait un petit commerce dans lequel elle se débrouille : « je vendais à même le sol et petit à petit je m’en sortais avec le soutien de mes parents ». En 2018, la petite Fidaos ouvre définitivement un conteneur et le garnit de marchandises : sacs, chaussures, vêtements pour ne citer que ceux-là. Plusieurs raisons l’amènent à prendre cette décision : « En plus des traces de ma mère, j’aime le marketing. Nous sommes nombreux à la maison et je suis la première fille. Je devrais faire quelques choses pour aider mes parents » .

Son amour pour le marketing l’amène à être accueillante avec ses clients, témoignent-ils. « Je suis épanouie financièrement car je peux m’en sortir avec au moins 150.000f par semaine » . Fifi fait le minimum pour ses petites sœurs et pour elle -même. Notons que” Fifi” obtient le baccalauréat en 2020 et compte terminer ses études si possible en marketing. Fidaos est un modèle pour la jeunesse féminine voire ivoirienne. « il n’y a rien dans la débauche, un homme ne prend pas une femme au sérieux dans ces conditions. Or si tu te bats, tu auras touché son cœur » dit-elle.
Mel Esme Yamkilaire, Contributeur PepeSoupe à Dabou le samedi 3 avril 2021
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