Après avoir abandonné les cours en classe de 2nde par faute de moyens financiers, Franck Kaboré n’a pas cédé à la facilité. Ainsi, pour occuper ses temps libres, il a opté pour la confection des documents. Pour réduire considérablement ses dépenses, il exerce cette activité au quartier Koko dans la ville de Bouaké.
Le lundi 27 avril 2020, à 8 heures, il était à la tâche dans son magasin. Interrogé, il a affirmé qu’il nourrit toujours l’idée de reprendre les études. Pour ce faire, il économise la grande partie de son gain afin de retourner sur les bancs. « Je suis payé à 1000 francs CFA par jour donc, je garde une somme de 700 francs CFA chaque soir. Vu que mes parents n’ont pas suffisamment les moyens pour me scolariser alors je me bats pour reprendre les études l’année prochaine. Parce que c’est la voie qui conduit au succès », a-t-il confié.
Par ailleurs, il a signifié que malgré l’aide des parents, il faut se battre pour se faire une place au soleil. Cependant, compte tenu de la crise sanitaire qui secoue le pays, Franck Kaboré dit rencontrer des difficultés dans la gestion de ses activités. « Actuellement, rien ne bouge, mais on espère que la situation reviendra à la normale », s’est-il encouragé.