Monsieur Gabriel OUALIKO, marié et père de trois enfants, est fabricant de parasols. Il exerce cette activité depuis bientôt six ans. Son atelier est au quartier Orly 1 de Daloa, non loin du petit marché.
Richmond SADIA, Brice MELO, Lucas ZRANGO sont à la tâche ce matin du 4 septembre 2019. Ils entrecroisent fils et tiges de fer à l’aide de pinces. Cette opération est faite avant de monter et de couvrir l’ensemble d’une grande toile imperméable et opaque en matière plastique. L’ossature est soutenue par une barre verticale. C’est le processus succinct pour obtenir un parasol. Les jeunes gens cités plus haut sont les employés de Monsieur Gabriel OUALIKO.
La clientèle de Gabriel est variée, mais est globalement constituée des vendeuses aux abords des routes qui achètent avec lui. On peut compter les vendeuses de bananes braisées, de galettes, d’alloco, de maïs braisés. Il y a en outre les tenanciers de terrasse qui en demandent quelques fois. Gabriel doit faire face à la concurrence des compagnies de téléphonie mobile qui dans le cadre de leurs campagnes publicitaires n’hésitent pas à offrir des parasols publicitaires aux terrasses et maquis.
Les prix des parasols que vend Gabriel vont de 10 000 francs CFA à 13 000 francs CFA l’unité. Les prix sont fonction de l’envergure du parasol. Il vend entre trois et cinq parasols par jour. Gabriel est satisfait de ses revenus parce qu’il peut ainsi faire face non seulement aux besoins de son personnel, mais aussi prendre en charge sa famille.
Monsieur Gabriel OUALIKO compte acquérir du matériel électrique pour perfectionner son travail et augmenter ainsi sa production. (280 mots)
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