Il est vrai que l’entrepreneuriat est encouragé de nos jours, mais il y a des secteurs souvent considérés comme inaccessibles pour une frange de la population. Par exemple, il est de notoriété publique que, le secteur de la restauration est généralement réservé aux femmes, même si certains hommes font l’exception, en s’y aventurant. C’est le cas de M. Goré Bi Lucas. La trentaine révolue, Lucas, a décidé de ne pas baisser les bras dans ce contexte de chômage généralisé. Et comme activité, il a choisi la vente du Garba, un met ivoirien, constitué d’attieké et de poissons thon frit. Ce samedi 2 avril, nous l’avons rencontré dans son garbadrome au quartier Dacoury. Répondant à la question de savoir depuis quand était-il installé, le jeune gouro entrepreneur nous apprend qu’il y est depuis 2021. < <j’ai décidé de faire comme ma maman. Elle vend de la viande de porc les soirs et moi chaque matin, j’occupe sa place pour mon garba >>, nous confie Lucas.
C’est du bon garba que nous avons vu et goûté chez M. Goré bi ce matin. En ces temps de chômage, l’exemple de Lucas doit pouvoir inspirer les jeunes de Lakota. Cela permettrait de diminuer l’oisiveté, qui, dit-on, est la mère de tous les vis, parmi les jeunes. En suivant l’exemple de Lucas, non seulement, on devient indépendant financièrement, mais aussi et surtout, on participe au développement de notre pays. C’est cela même la vraie définition de la citoyenneté. En-tout-cas, tous nos encouragements accompagnent M. Goré Bi Lucas. Aussi, exhortons-nous les autres jeunes à faire comme lui.
Isaac KOUÉ, contributeur PepeSoupe à Lakota.
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