Cordonnier de profession, c’est au quartier N’Gattakro de la ville de Bouaké, dans la région du Gbêkê, que s’est installé Guy Innocent Nohoudé pour exercer son métier. Ayant toujours aimé réparer les chaussures, il a su professionnaliser cette passion pour en vivre. Pour en savoir un peu plus sur ce métier qui le passionne tant et dont il a une bonne maîtrise, notre rédaction est allée à sa rencontre.
Au micro de notre reporter, Guy Innocent a bien voulu répondre à notre reporter « C’est en 2005 que j’ai commencé mes premiers pas dans ce métier en apprenant petit à petit avec le fil et l’aiguille ; à l’époque je vivais à Soubré », a-t-il déclaré. N’ayant pas les moyens financiers poursuivre ses études en sociologie-anthropologie, à l’université de Bouaké, il a dû arrêter les cours en 2ème année en 2019. Dans son projet d’agrandir son activité, Guy Innocent a ouvert un second atelier à N’Gattakro, non loin du commissariat dans lequel il travaille de 07 heures 30 minutes à 19 heures 30 minutes ; puis de 20 heures à 23 heures dans son second local établi à Belleville, sa zone d’habitation.

Quoique mettant des fonds de côté pour reprendre ses études, Guy Innocent Nohoudé ne compte pas abandonner la cordonnerie. D’ailleurs, comptant sur son savoir-faire et ses compétences, il rêve de travailler plus tard dans une grande société de fabrication de chaussures.
Des informations recueillies par Fidèle Oussou à Bouaké le 13 janvier 2021