Déscolarisé depuis plus d’une décennie, Harouna Sandégué Ouattara, après plusieurs périples, dépose ses bagages à Tengrela, dans le nord de la Côte d’Ivoire. Une fois ses marques prises, il se résout à apprendre la ferronnerie auprès de Soualio, un ferronier “vieux et expérimenté”, selon ses propres mots. Au bout de 5 années d’apprentissage, il finit par maitriser ce métier.
Fort de cette compétence acquise au prix de mille efforts, l’homme d’environ 40 ans retourne s’installer à Doutidougou son village natal, où il vit désormais de ce métier.
Pour la conception de portes, de portails, de containers, d’antivols et autres éléments nécessitant un ferronnier, les habitants de ce hameau situé dans la région du Gontougo n’ont qu’une seule référence: Harouna.
En plus de la ferronnerie, il offre les services de soudure aux clients qui le sollicitent. Parfois, des usagers de la route en panne, avec un pot d’échappement décollé ou une carrosserie abîmée par exemple, sont conduits chez Harouna qui avec son attirail, parvient à faire les réparations nécessaires.
Au delà de ses compétences qui en font un personnage assez occupé avec les commandes des clients, Harouna s’illustre dans la ville de par son attitude effacée et sa serviabilité, nous confie Ali Ouattara l’un de ses élèves, ce 22 juin 2019.
Harouna arrive à faire tourner sa petite entreprise avec les trois apprenants qu’il forme. Sans nous donner plus de détails sur les points financiers, il nous assure que ce métier nourrit son homme et à lui, cela lui permet de prendre en charge sa famille, subvenir à leurs besoins et de poursuivre la construction de sa maison. ( 275 mots)