La hausse du prix des denrées alimentaires pèse au quotidien sur le portefeuille des ménages. Ainsi, lorsque ces produits vivriers viennent à manquer sur le marché, les commerçantes usent de techniques pour se constituer une santé financière forte.
C’est ce qu’a expliqué Hortense N’Cho, vendeuse de légumes au marché Jean Folie de Port-Bouët, le jeudi 05 novembre 2020.Selon elle, pendant la pandémie du Coronavirus, le prix des légumes avait grimpé sur le marché parce qu’ils étaient en manque. « Quand nous étions confinés, les aubergines se faisaient rares sur le marché donc, nous avons haussé le prix. Cela est profitable pour nous, car nous maximisons nos gains », a-t-elle indiqué. Avec la situation qui s’est normalisée depuis quelques moments, Hortense N’Cho dit vendre ses légumes à un prix abordable.

De ce fait, elle ne manque pas de recevoir des compliments de la part de ses clients. Pour eux, en plus de la qualité de ses produits, elle est moins chère. Plutôt que de parler de ses gains, la commerçante s’est attardée sur les problèmes auxquels elle est confrontée. « Lorsque mes légumes font 4 jours avec moi, il y a d’autres qui pourrissent. Et cela agit négativement sur mes bénéfices », a-t-elle lancé.