Au décès de son époux, fonctionnaire de police en 2018, Hortense Foua Lou Badié, femme au foyer a dû repartir de zéro pour mener une vie décente. Ainsi, après avoir quitté le logement baillé de la cité BAE de Yopougon Toit Rouge où elle vivait avec son fils de 10 ans, Hortense a aménagé dans un nouveau domicile situé à 500 mètres de son ancienne maison. Son problème de local résolu, la quarantenaire a négocié un cadre derrière la salle des spectacles de son ancien domicile pour y ouvrir un maquis-restaurant.
Dans cet espace, elle propose des grillades, du Kedjenou de poisson et de poulet, de l’attiéké-poisson frits et d’autres mets faits exclusivement sur commande. Grâce à ses talents culinaires, Hortense est arrivée en peu de temps à séduire les amateurs de bonnes ‘’bouffes’’ de son quartier. Ils ont baptisé son site “La Gourogang” en référence à son ethnie. En effet, en plus de ses 2 employés, Hortense travaille avec trois autres enfants issus de son cercle familial qui l’aident dans ses tâches. Connue autant pour la qualité de ses repas que pour sa générosité sans égal, elle attire plusieurs clients chaque jour. De ce fait, même si elle n’a pas voulu révéler ses gains, elle a avoué que son commerce marche bien. « Dieu faisant grâce, aujourd’hui, je peux compter sur moi-même.

Mon commerce marche bien », a-t-elle déclaré le mardi 3 novembre 2020. Désormais, Hortense Foua Lou Badié rêve d’atteindre un autre cap. Son désir le plus ardent est de devenir propriétaire de l’espace qui abrite son maquis et par la même occasion se payer une voiture pour faciliter ses courses.