L’insertion sociale est l’aspiration pour toute personne désireuse d’un mieux être. Mais la réussir garantie en partie la réalisation de certains rêves. Si autrefois, les jeunes Ivoiriens étaient taxés de bureaucrates et à la fois paresseux par rapport aux petites activités, les réalités du terrain démontrent le contraire aujourd’hui. Dans chaque secteur d’activité dite mineure, ils sont plus ou moins en train de se positionner. Ceux qui n’ont pas de connaissance à un certain niveau prennent la peine de se faire former. C’est le cas pour Ibrahim, Adama, commissaire et Razak, qui depuis quelques années exercent dans la mécanique pour motos et vélos à Yopougon.
Ces jeunes encore apprenants sont passionnés de leur métier. Chaque jour, ces quatre garçons se dépêchent à l’atelier de leur patron pour apprendre encore plus en répondant aux sollicitations des clients. Venus de divers horizons, ces jeunes ont la même ambition et osent croire en leurs rêves aux côtés de leur patron qui les a tous responsabiliser. En effet, ils sont chargés de toutes les interventions sur les différents engins qui viennent à eux. En cas de difficultés, le patron M. Abou vient les assister. À défaut, il intervient pour résoudre le problème toujours avec les regards fixés des 4 apprenants.
Ibrahim, Adama, Commissaire et Razak sont très dégourdis et dévoués à la tâche. Ils ont fini par fidéliser la multitude de clients qui défilent dans leur atelier au Gandhi. La plus petite prestation chez eux coûte 500 f. Et ce genre de sollicitation n’est pas très courant. En dehors de quelques interventions pas encore maîtrisées, ces jeunes ont une petite expérience qui leur permet d’être tout de même de bons mécaniciens. En attendant d’atteindre la perfection, ils continuent d’apprendre auprès de leur patron en scrutant l’avenir avec sérénité.
Bainguié jean-françois, contributeur PepeSoupe à Yopougon.
