Il se nomme Idogo Souley, il a 42 ans et est de nationalité burkinabé. Il tient un café « Aboki » devant le Centre Hospitalier Régional de Yamoussoukro. Avec les riverains, les passants, les malades et les parents des malades, l’endroit ne désemplit pas. Deux tables dressées en équerre, des bancs, un parasol, un fourneau à charbon, une bouteille de gaz et des ustensiles de cuisine : voilà l’attirail qui permet à Souley de contenter sa clientèle tous les matins et tous les soirs.
Souley explique qu’il est arrivé en Côte d’Ivoire en 2005 grâce à son grand frère qui y était déjà installé. En 2007, il décide de sortir du giron de son aîné pour entreprendre et se prendre en charge. Il commence alors comme jardinier. Le métier est intéressant mais trop tributaire des intempéries et de l’offre sur le marché. Souley décide alors de mettre une seconde corde à son arc. En 2009, il trouve donc un endroit pour y vendre son café Aboki.
Souley est aujourd’hui père de deux enfants. Il arrive à prendre sa famille en charge et fait face, comme il peut, aux sollicitations, de ses parents au Burkina grâce à ses activités. Notons que Souley n’a pas abandonné la culture maraichère et s’organise pour exercer ces deux activités. Ainsi de 05 heures à 11 heures 30 minutes il gère son Café Aboki rentre se reposer pour ensuite se rendre à son maraicher de 15 heures à 18 heures.
Ses récoltes, Souley les vend sur le marché local et cela lui permet de joindre les deux bouts. ( 276 mots)