Fraîchement auréolée d’un diplôme de technicien supérieur en comptabilité après sa soutenance de mémoire, le mardi 15 décembre 2020, Jocelyne Broutioh a choisi, en attendant de trouver un emploi, de ne pas se tourner les pouces. De ce fait, elle a décidé de mettre à profit ses talents de coiffeuse pour avoir de l’argent.
Le jeudi 31 décembre 2020, elle s’est rendue au quartier Gonzagueville pour tresser l’une de ses clientes. Selon Jocelyne, savoir coiffer a été d’une aide précieuse pour elle et ses parents. « Grâce à la coiffure, j’arrive à subvenir à mes petits besoins. Quand tu viens d’une famille modeste, il faut apprendre à travailler de tes 10 doigts pour soutenir tes parents », a-t-elle déclaré. Si le talent de Jocelyne n’est aujourd’hui plus à démontrer avec le nombre sans cesse croissant de sa clientèle, c’est en grande partie grâce à son entourage qui l’y a aidé. « J’ai appris à tresser depuis toute petite sur la tête de mes camarades et mes connaissances. Maintenant mes services sont sollicités dans plusieurs communes d’Abidjan », a-t-elle confié.

Malgré ses talents de coiffeuse, Jocelyne n’envisage cependant pas faire de la coiffure son métier. Elle espère plutôt trouver rapidement un travail dans le domaine de la comptabilité pour faire valoir son diplôme. À la suite de cela, Jocelyne compte poursuivre sa formation en cours du soir pour obtenir un Master dans sa filière et avancer dans la hiérarchie.
Un sujet de Dossou Lucette, à Port-Bouët, le jeudi 31 décembre 2020.