« On avait fini le Master 2, il fallait aller sur le terrain pour chercher un emploi et nous savons aussi que c’est difficile. Nous avons passé aussi des concours, mais rien ne marchait », s’est souvenu Joëlle Akissi N’Guessan, le jeudi 15 octobre 2020.Face à cette situation de chômage, naît la volonté chez la doctorante en Lettres Modernes de prendre son destin en main en entreprenant.
« Je me suis dit pourquoi perdre de l’argent entre Bouaké et Abidjan ? Je me suis demandé pourquoi, ne pas investir dans quelque chose », s’est-elle interrogée.Ainsi, après une étude de marché dans son quartier Campus de Bouaké, la thésarde a choisi de se lancer dans la laverie en ouvrant un pressing. Partant du constat que les habitants de son quartier sont obligés d’aller dans certaines zones voisines pour faire laver un vêtement, Joëlle ouvre, en mars 2019, son local dans ledit endroit avec la somme de 800 mille francs CFA. Ambitieuse, elle ne va pas s’arrêter en si bon chemin. En effet, elle s’est inscrite par la suite à une formation de pâtisserie pour apprendre à confectionner des gâteaux.
Selon elle, les week-ends sont les moments où elle vend à peu près 15 pâtisseries à un coût unitaire minimum de 5000 francs CFA. De ce fait, Joëlle Akissi N’Guessan ne regrette pas de s’être engagée dans l’entrepreneuriat. En attendant sa soutenance de thèse prochaine, la jeune cheffe d’entreprise ne cesse de réfléchir à d’autres astuces pour étendre ses activités.