Comme bon nombre de ses amis commerçants qui exercent au rond-point du marché d’Abobo, JP le cotonnier a démarré la vente de friperies avec peu de moyens. Aujourd’hui, avec ses petites économies, il a réussi à développer son commerce même s’il se souvient encore de ses débuts difficiles.
« J’ai commencé avec un billet de 5000 francs CFA que j’ai ramassé pendant mes balades avec mon ami “jaguar”. Ensemble, nous avons décidé d’acheter de la friperie avec cet argent pour la revendre. C’est ainsi que petit à petit, j’ai installé les bases de mon commerce », a rappelé ce lundi 7 septembre 2020, JP le cotonnier qui plane sur le ‘’djassa’’ (marché aux puces) de sa cité. Dans ce milieu, le vendeur s’est fait connaître par son courage et par son dynamisme. En effet, pour lui, aller au contact du client est un art que beaucoup de ses collègues n’ont pas, mais lui si. « Notre métier demande de la courtoisie et du respect envers les clients. Et, la façon dont tu abordes les passants est importante. Cela doit se faire avec de la courtoisie et du respect », a conseillé JP le ‘’djassaman’’.

Avec ses gains, JP pense à multiplier ses sources de revenus en dehors de la vente de vêtements. C’est pourquoi, il dit avoir pris attache avec une micro finance qui se charge de conserver pour lui, la somme d’environ 75 mille francs CFA, soit la moitié de ses gains mensuels.