Après avoir abandonné l’école en classe de 3eme, Soumahoro Karim exerce divers petits métiers avant de trouver sa voie: la vente de téléphones portables. Depuis 7 ans maintenant qu’il exerce cette activité, Karim est parvenu à se forger une notoriété certaine dans ce domaine. Abordant la question de ses débuts, il nous explique: “Les débuts ont été assez difficile. Je rachetais des téléphones reconditionnés avec les réparateurs et les revendais avec une marge pour mon bénéfice. Ensuite, il y a des clients qui venaient me voir pour me vendre leurs portables ou me proposer des trocs.” S’il a commencé avec seulement 5 téléphones acquis à 100.000FCFA environ, Karim a su gérer pour se constituer aujourd’hui un stock de plus d’une centaine d’appareils.
C’est au quartier Belleville, dans la commune de Daloa, que chaque jour, dès 15 heures, on peut le voir exposer ses articles. Et ses articles, il les expose par terre. En effet, les téléphones reconditionnés sont exposés à même le sol, sur du plastique. Un peu à l’écart, sur un autre étal, se trouvent les téléphones neufs majoritairement acquis dans des enseignes à Abidjan.
Les clients viennent, choisissent celui qui leur plaît et marchandent avec le vendeur.
Concernant les horaires et conditions de travail, Karim, père d’une fille de 3 ans développe: “Je suis mon propre boss et démarrer à cette heure me permet de ne payer aucune taxe à la mairie. Donc zéro loyer et zéro taxe.” Toutefois, il nous assure que les bénéfices de ses ventes lui permettent de convenablement subvenir aux besoins de sa famille. ( 270 mots)
