Le commerce de viande dans les boucheries est une activité lucrative qu’exercent bon nombre de personnes. Parfois pour des réalités familiales surtout celles liées aux finances, il est possible d’abandonner ses études pour répondre aux besoins de la famille. C’est le cas de Monsieur Mohamed Cheick Nanbrahim, homme marié et boucher au quartier Dioulabougou depuis les années 1999 et père de cinq enfants que nous avons rencontré le mercredi 15 décembre 2021. En tant qu’aîné de la famille, il dit prendre la relève de son père de qui il a hérité ce métier d’où l’arrêt de ses études depuis sa classe de 4è.

Exerçant son activité, il rencontre quelques difficultés notamment le faible rendement de l’activité dû à la cherté des bœufs et parfois à la pénurie de bœufs avec l’avènement du coronavirus. Il travaille avec les moyens de bords sans financement et lance un appel à l’aide pour l’acquisition d’un financement. Aussi, il a souligné qu’il n’est souvent pas contacté quand il y a un financement et il ignore les raisons. Il aimerait investir dans d’autres domaines de la vie et a donc insisté sur la question de financement. La boucherie est une activité rentable et beaucoup sollicitée au quotidien par les consommateurs, mais elle rencontre d’énormes difficultés en interne entre livreurs et bouchers.
Bakary Ouattara, contributeur PepeSoupe à Saioua.
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