On entend souvent dire panini quand on voit ce genre de petit pain rond disposé sur une étagère dans des caisses vitrées et juste à côté une sorte de presse en métal.
Qu’est-ce que le panini ? En effet, il tire son origine du mot italien panino, qui signifie effectivement « petit pain ». C’est un sandwich. C’est-à-dire du pain avec des ingrédients à l’intérieur qui est compressé et chauffé entre deux plaques de cuisson pour lui donner un effet croustillant et compact.
C’est un encas très prisé que l’on voit installé un peu partout à Abidjan, aux abords des routes, des maquis, des restaurants, dans les marchés et dans les « allocodromes ».
Il y a cinq ans, Bintou Bouare décide d’entreprendre à Tiassalé. Elle ne cherche pas à réinventer la roue, donc elle transfert le phénomène panini d’Abidjan à Tiassalé. Elle devient la première à vendre le panini là-bas. Les clients sont nombreux, car d’autres le découvrent et certains le retrouvent.
Elle est la première, mais elle ne sera pas la seule ni la dernière. Au bout de deux ans, d’autres vendeuses viennent s’installer dans la même rue qu’elle. Ainsi se crée la concurrence. Cet état de choses fait le bonheur des nombreux clients, car les vendeuses y mettent de la qualité.
Bintou explique que naturellement l’accroissement des vendeuses sur le même alignement influe sur son chiffre d’affaires. Dans sa vision des choses, elle a, ainsi, poussé la réflexion et a ajouté d’autres attractions gustatives qui sont les jus de fruit et autres boissons naturelles faites maison comme le jus de bissap et le jus de gingembre.
Ses concurrentes, pourront-elles suivre ?
Jacques Alfred TAHO, contributeur PepeSoupe, Tiassalé.
