Tout dépend de l’importance que l’on accorde à son activité, aussi petite qu’elle soit. L’école n’est pas obligatoirement le seul chemin pour atteindre la réussite selon Koffi Kouassi Serge Armel. Ce 9 mai, Koffi se présente à nous comme étant un cordonnier à Brobo, dans les environs de Bouaké. Il lui a fallu faire plusieurs petits jobs avant de se frayer finalement un chemin dans la cordonnerie. Il dit avoir commencé avec pas grand chose, disons même des miettes. En effet, après avoir trouvé l’endroit propice, il lui a fallu acheter de la colle, du fil et c’est ainsi qu’il démarra son activité. Il affirme que la cordonnerie n’est pas une activité facile.
“On ne peut avoir de gain fixe car tout varie” Souvent, il se retrouve avec 1000FCFA ou 500FCFA quand vraiment ça ne va pas. En ce qui concerne les chaussures, le prix est fixé selon l’anomalie. La réparation peut souvent aller jusqu’à 1500FCFA. Depuis 5 ans, aujourd’hui, qu’il fait cette activité, il ne s’en sort pas si mal. Néanmoins, il aurait souhaité avoir tout le matériel nécessaire pour que les conditions soient réunies et pour rendre encore son activité plus efficace. Pour lui, gagner sa vie honnêtement est le plus important.
Sandrine Koné, contributeur PepeSoupe à Brobo.
Lire aussi ⬇️