Les habitants de N’douci et tous les vendeurs et acheteur d’attiéké en provenance d’Abidjan et de Yamoussoukro connaissent « l’usine ». Rachelle Koko est la responsable d’une unité artisanale de fabrique d’attiéké dans la ville de N’douci. Cela fait maintenant 10 ans qu’elle est à la tête de « l’usine ». Elle emploie plusieurs femmes qu’elle emploie et réénumère journalièrement. Elles font un travail à la chaîne, très bien organisé avec des responsabilités à des postes bien établis.
De la décortiqueuse au pressoir en passant par l’épluchure et le broyage chacune y mets du sien avec hardiesse.
Aujourd’hui Rachelle Koko est confronté à un souci de fonds de roulement. Elle ne peut plus aller prendre la matière première dans la brousse à crédit comme elle le faisait auparavant. Les fournisseurs exigent du cash Alors que c’est sur le retour des ventes qu’elle se faisait ses recettes avec ses gros clients. Elle doit aussi assurer la paye de ses journaliers et alimenter sa fabrique en bois de chauffe pour faire cuire et l’attiéké. Il lui faut assurer aussi le loyer mensuel de cet espace qu’elle loue. Aujourd’hui, la concurrence au niveau de la fabrication s’est accrue dans la ville ce qui fait que la clientèle se fait plus exigeante au niveau des commandes. Rachelle Koko assure que malgré cela « l’usine » produit toujours de l’attiéké de bonne qualité.
Jacques Alfred TAHO, contributeur pepesoupe, Ndouci