Comme cela se fait partout en matière de transaction commerciale les prix son fonction de l’offre et de la demande. Les jours qui précèdent la fête de tabaski n’échappe pas à cette règle. Autant la disponibilité des caprins, bovins, ovins est visible aux habituels endroits de vente autant les prix pour cette année 2022 sont élevés. Il faut toutefois faire le constat de la lenteur de l’approvisionnement vu le rythme d’arrivé des cargaisons. Cette année, c’est entre 120 000 FCFAet 150 000 FCFA têtes de bovins qui sont attendus.
Sur le marché de Sakabo à Bouake, les prix vont de 70000 FCFA à 350000 FCFA en fonction de la catégorie du mouton. Pour avoir une nette idée du prix auquel il faut vendre un mouton sur la centaine de bêtes de son cheptel, Monsieur Sankara a une idée très simple. Il marque ses bêtes avec des couleurs.
Selon Monsieur Haidara et Sankara rencontrés au marché Sagabo cette situation inflationniste est dut à l’insécurité créée par les djihadistes dans les pays limitrophes tels que le Burkina et le Mali qui sont les principaux fournisseurs du marché.
Si au demeurant vous avez quelqu’un avec qui vous avez l’habitude d’acheter votre mouton en période de fête, vous pouvez discuter et tomber sur un montant budgétiser quelques mois avant. Il s’agira pour e vendeur de vous trouver le type et la catégorie de la bête.
Il est toutefois utile de mentionner que le coran n’impose nullement à chaque individu d’égorger un caprin. Si certains le font, c’est juste à cause de la pression sociale. C’est aussi l’un des facteurs qui sert d’argument pour la spéculation en cette période.
En cette période ou le pouvoir d’achat est à un niveau assez bas, il s’agira de faire le bon sacrifice.
Dans tous les cas devant Dieu et dans la sauce, il n’y a pas de différence entre une chèvre maigrelette, un bouc modeste et un mouton de compétition.
Bonne fête de tabaski et que chacun trouve son bovidé
Jacques Taho, contributeur PepeSoupe à Bouaké