Elle se nomme KOUAKOU N’guessan. Elle est ivoirienne et est âgée de 34 ans. Elle réside dans la commune d’Abobo, dans le quartier Agbekoi. Mais c’est au Plateau Dokui, entre le célèbre Arrêt- Dokoui et la paroisse Catholique Cœur Immaculé de Marie, qu’elle a choisi d’installer son commerce informel de Biscuits.
Son parcours est commun à l’immense majorité des ivoiriens et des ivoiriennes à savoir celui des petits métiers précaires. Elle vendait d’abord des poissons fumés. Ensuite elle s’est tournée vers le commerce de biscuits. Écoutons là : « Je vendais du poisons fumés. Je prenais ça ici. Et j’allais vendre au village. Mais je suis tombée (tout en riant)» c’est-à-dire qu’elle a fait banqueroute.
Depuis deux ans, madame KOUAKOU travail dans le commerce de biscuits, de divers bonbons, de papier serviette lotus, et autres petits produits.Son équipement est d’une grande simplicité: un parasol, une table, deux bancs et deux grosses boites destinées à transporter chaque jour sa marchandise.
Elle s’approvisionne au grand marché d’Abobo chez des demi-grossistes.Elle dit qu’elle ne peut pas chiffrer son bénéfice par jour. Mais au sujet de sa recette journalière, elle affirme : « (…) au début je peux trouver 10 000 FCFA, 12 000 FCFA. Quand ça ne marche pas, je peux trouver 5 000 FCFA ». Pour son activité, elle a des charges fixes à savoir son transport qui s’élève à 200 FCFA par jour. A cela s’ajoute 200 FCFA d’alimentation, le matin et le soir.Malgré tout, elle dit s’en sortir « un peu un peu ». Madame KOUAKOU vit seule avec ses quatre enfants.(262 mots)