Fatiguée de ramasser du gravier et du sable pour les maçons sur les chantiers de la ville d’Abidjan, Mariam Koné a fait le choix, il y a 5 ans, de se reconvertir dans le commerce d’Attiéké. Installée à Yopougon Millionnaire où elle mène son activité, Mariam se réjouit d’avoir quitté son ancien travail pour le nouveau.
« Avant ce commerce, je travaillais avec des maçons. Mais cette activité me fatiguait énormément. En plus de ça, je n’avais plus de temps pour m’occuper de mes enfants. Aujourd’hui, je ne gagne pas beaucoup, mais ce qui est sûr, c’est que ça va. Je me débrouille avec ce que je gagne. Tout est dans la main de Dieu », a-t-elle confié le jeudi 14 janvier 2021 à son lieu de vente. Sur sa table, Mariam vend les sachets d’attiéké à 250, 300 et 400 francs CFA l’unité. Malgré les bénéfices qu’elle juge assez faible, la vendeuse ne compte pas revenir à son ancienne vie.
Elle souhaite persévérer dans son commerce jusqu’à ce qu’elle trouve un métier plus rémunérateur que celui-ci. À ceux qui voudraient se lancer dans la vente d’Attiéké, Mariam Koné conseille de s’informer sur l’activité auprès des anciens, car, selon elle, chaque travail à ses réalités.
Propos recueillis par Dembélé Aristide, le jeudi 14 janvier 2021, à Yopougon.