Il existe un adage qui dit, il y a un moment pour rire et un moment pour pleurer. Cet adage s’accorde de façon pragmatique à la vie de cette jeune dame, habitantes de Buyo du nom de Ouedraogo Balakissa. Burkinabée d’origine, madame Ouedraogo s’est installée à Buyo précisément dans le quartier Lac depuis maintenant 25 ans. Aujourd’hui, 14 janvier, Balakissa nous fait entrer dans son univers de vente de bananes braisées et de travaux champêtres. Parlant de la vente de banane braisée Balakissa n’hésite pas à nous décrire sa joie lorsque la période de banane approche, parce que cela lui évite d’aller faire travailler ses muscles dans les champs au détriment de quelques pièces d’argent. À vrai dire, pendant la période de banane, Balakissa arrive à gagner beaucoup plus d’argent contrairement à ses temps passés dans les champs.
Raison pour laquelle cette saison est son moment de joie, son paradis sur terre. Cela n’empêche pas le fait qu’elle fait face à certaines difficultés, c’est-à-dire l’exposition quotidienne au feu, les brûlures aux doigts, etc. En ce qui concerne le second univers de Balakissa, elle nous le décrit en ces quelques mots : « Quand la période de bananes finit, je suis très triste de retourner aux champs, parce que là-bas je fournis trop d’efforts pour rien, je ne gagne pas l’argent. Souvent, je peux passer une journée aux champs, je ne vais rien trouver pour aller le vendre. Mais je suis obligée d’attraper mon cœur et attendre la prochaine période de bananes ». “Attraper son cœur “, pour ainsi dire persévérer et rester optimiste, tel est le secret de Ouedraogo Balakissa durant ses travaux champêtres.
Bayeto Corine, contributeur PepeSoupe à Buyo.
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