A Taabo, les gens aiment beaucoup le riz. Ayant fait ce constat il y a quelques années maintenant Adjoua Angeline N’Dri y voit une opportunité qu’elle exploite. Chaque jour, dès 6h du matin, elle dépose ses marmites au marché du village et, très vite, les clients la rejoignent à son lieu habituel.
Du riz accompagné d’une sauce graine dans laquelle nagent des morceaux de viande et de poisson. Enfants, jeunes et adultes, ménagères, chômeurs et travailleurs sont au rendez-vous. Chacun veut être servi et se remplir l’estomac avant de vaquer à ses occupations.
Ici, c’est le plat qui est vendu et le prix varie selon la quantité de la portion. Angeline fait le plat riz à partir de 100FCFA aux enfants et à partir 300FCFA pour les adultes. A l’en croire, la vente de riz marche bien. “Je parviens à vendre un sac de riz de 50 kilos en moins d’une semaine”, nous confie-t-elle, avec le sourire qui ne quitte pas ses lèvres.
Elle vend deux fois dans la journée. La première fois, à 6 heures, elle cuisine environ 7kg de riz. Le soir, dès 17 heures, elle revient cette fois-ci avec 5kg de riz cuit. Si elle ne nous donne pas de détails sur le montant de ses bénéfices, Angeline est toutefois catégorique: “La vente de riz me permet aujourd’hui de subvenir à mes besoins personnels et épauler financièrement mon mari dans la gestion financière de la famille”.
Mère de 2 enfants, Angeline est née en 1994 et est aujourd’hui mariée à Kacou Joel Yao, couturier dans le même village. ( 278 mots)