La vente des produits aphrodisiaques connaît une croissance fulgurante depuis quelques années à Abidjan. Les marchés, les réseaux sociaux et même les véhicules de transport en commun sont devenus de véritables pharmacies de santé sexuelle. En dehors des plantes telles que le cure-dent Gouro et la petite cola, qui sont purement naturelles, une pléthore d’autres produits tels que Kognon Mousso, Bazouka, Caïman, 45 minutes, Déchiré Caleçon, Poutoulou et l’emblématique Atoté rivalisent ardemment pour conquérir un marché porteur.

Le 25 juillet dernier, à 10h, nous avons rencontré Atsé Adiaffi Benoît au carrefour Sable. Cet ancien gérant de cabine téléphonique a choisi de basculer vers la vente d’aphrodisiaques après avoir intégré progressivement ces produits dans son business. Il a constaté la frénésie croissante des hommes pour ces produits, mais surtout les meilleures marges bénéficiaires qu’ils lui apportaient. Son choix s’est porté sur Kognon Mousso, un produit qu’il avait lui-même testé et dont il est convaincu des performances.
Depuis, Adiaffi réalise des ventes considérables, écoulant des dizaines de bouteilles de Kognon Mousso chaque jour grâce à une clientèle diversifiée, dont notamment un Européen qui commande régulièrement une cargaison moyenne de 50 bouteilles.
Selon Adiaffi, le Kognon Mousso n’est pas seulement reconnu pour ses effets aphrodisiaques, il possède également des vertus thérapeutiques contre les hémorroïdes, la fatigue et les courbatures, ce qui en fait un produit très prisé.
Un client, Kouakou Jean-Claude, présent ce jour-là, n’a pas manqué de vanter les mérites du Kognon Mousso, soulignant son rôle dans le maintien de la stabilité et de la bonne humeur dans le foyer.

La reconversion d’Adiaffi illustre le marché lucratif que représentent les aphrodisiaques dans la capitale Abidjanaise. Avec des témoignages positifs et une clientèle fidèle, ce marché semble promis à un avenir de plus en plus prospère.
Bainguié Jean-François, contributeur PepeSoupe à Yopougon.