Pour prêter main forte à sa mère qui est souffrante, Silvie Adjoua Kouakou a arrêté les études et s’est lancée dans la vente d’œufs. Habitante de la région d’Aboisso, elle fait la navette entre le village d’Akakro et celui de Noé pour proposer ses plaquettes d’œufs. L’ancienne élève, âgée de 18, a accepté de partager son expérience avec notre rédaction.
Selon elle, pendant les jours de marché, les mercredis et jeudis, elle se rend dans les villages pour commercialiser ses œufs. Pour des plaquettes d’œufs qui sont vendus à 3000 francs CFA, elle fait des gains de plus de 30 mille francs CFA par semaine. Pendant les autres jours, elle commercialise ses marchandises en détail dans son village Akakro. « Un œuf coûte 100 francs CFA. Et je peux vendre plus de 3 plaquettes par jour », a-t-elle déclaré. Silvie Adjoua Kouakou reconnaît que la vente d’œufs est très rentable.
Cependant, elle n’a pas nié les pertes qui en résultent. « L’inconvénient dans cette activité, c’est la casse des œufs. Si tu vends et que tu ne fais pas attention, tu risques de tout perdre en une fraction de seconde », a-t-elle expliqué avant d’inviter des jeunes filles de son âge à entreprendre cette activité. Son rêve, c’est de poursuivre ses études et devenir infirmière.
Propos recueillis par Yapo Ake, le mardi 16 février 2021, à Akakro, région d’Aboisso.
