Mariam Koné est l’aînée d’une famille de six enfants dont les parents sont planteurs. Après le décès de son père qui assurait toutes les charges de la maison, elle s’est vu forcer d’arrêter les cours en classe de 4ème par faute de moyens financiers. Afin d’aider sa mère dans la gestion de la famille, elle décide de se lancer dans le commerce, à Ferkessédougou.
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Sa particularité, la vente d’arachides et de sachets d’eau dans la journée. Dans la soirée, ce sont des oranges qui sont servies à ses clients en bordure de route. Entamée avec un emprunt de 3000 francs CFA il y a quatre (4) ans, cette activité lui permet de ne pas rester oisive et de s’assumer. Aujourd’hui, Mariam a réglé ses dettes et vit de cette activité qui lui prend assez de temps, mais qui lui permet de subvenir à ses besoins personnels.
Elle gagne en moyenne 7000 francs CFA. Ce gain lui donne de prêter main forte à sa mère dans les charges familiales. Le dimanche 16 février 2020, elle a fait savoir « ce n’est pas tous les jours facile, mais quand, on s’accroche on y arrive ». Pour elle, c’est une victoire qu’elle a sur la vie qui ne lui a pas fait de cadeaux.
