2012, c’est l’année à laquelle Awa Sanogo a flirté pour la première fois avec le commerce d’attiéké au quartier Belleville de Bouaké. À cette époque, elle exerçait son activité devant la cour familiale. Après son mariage en 2014, elle a déménagé au quartier Sokoura. Passionnée de cette activité, elle a aussitôt renoué avec le commerce.

Le jeudi 05 novembre 2020, à 11 heures, elle était sur son espace de vente. Sur sa table, étaient disposés de l’attieké, du poisson et de l’igname frit, sans oublier du poulet frit, des boulettes de poisson et de l’alloco. Intervenant sur les coûts de ses articles, elle dit vendre les poissons à un prix minimum de 100 francs CFA l’unité, le morceau de poulet à 700 francs CFA. Selon Awa, elle a ajouté la vente d’igname à son commerce afin de maximiser ses gains. « Je vendais seulement de l’attiéké au poisson. Mais, il y a des fois où mes clients voulaient que j’ajoute des ignames. J’ai essayé et j’ai vu que c’est rentable aussi », a-t-elle affirmé.

Ainsi, après une journée de vente, elle dit gagner un bénéfice d’au moins 2500 francs CFA. Poursuivant, elle n’a pas manqué de relever ses difficultés qui sont d’ordres économiques. « Actuellement, tout est cher sur le marché. Mais je suis obligée de faire avec afin de toujours garder mes clients », a-t-elle dit.