Le samedi 07 mars 2020, il est 14 heures 30 minutes à Dimbokro, quand Latif Niakaté sort son matériel de travail. Installé au quartier Dioulakro, cet homme d’une quarantaine d’années a décidé de vendre les braisés de viande communément appelés ‘’choukouya’’. Ainsi, il vend du lundi au samedi, entre 14 heures 30 minutes et 22 heures, 100 à 150 kg de viande.
Au menu de ses prestations, du poulet, de la viande de mouton ou de bœuf. Parfois, les tripes de ces animaux ne sont pas épargnées. Avec ce commerce, il dit avoir un bénéfice journalier qui varie entre 20 et 25 mille francs CFA. Cette somme qui avoisine 750 mille francs CFA mensuellement lui permet de vivre décemment. « Mes économies m’ont permis de construire une maison dans mon pays d’origine (Mali) et même d’acquérir d’autres biens », a-t-il révélé.
Saluant l’hospitalité des ivoiriens pour l’avoir accueilli chez eux, Latif dit être fier de cette activité commerciale qui lui rapporte assez d’argent pour subvenir à ses besoins et à ceux de sa famille, même s’il aurait souhaité aller à l’école pour savoir lire et écrire. En termes de projets, Latif Niakaté ambitionne ouvrir une boucherie moderne avec tout le matériel nécessaire d’ici l’an prochain.