Dans son atelier situé au carrefour du lycée sainte Ruth de Yopougon millionnaire, Abou Diabaté prend plaisir à donner forme à des meubles en bois. Pratiquant cette activité depuis maintenant 20 années, l’ébéniste ne rechigne jamais à la tache lorsqu’il est sollicité par un client pour réaliser une œuvre. Ce samedi 24 octobre 2020, il s’est rendu dans son local pour continuer des travaux déjà engagés.
Contrairement à plusieurs de ses collègues, Abou Diabaté a indiqué qu’il n’a pas de soucis majeurs avec ses clients. « Depuis que je suis dans ce métier, je n’ai pas encore eu de problème en tant que tel avec les clients ». Toutefois, il a avoué quelquefois être l’objet de pression de la part de certains acheteurs. « Le seul problème que je rencontre bien souvent, ce sont des clients qui me mettent la pression pour avoir leurs travaux sans tenir compte du fait qu’avant eux, on avait déjà d’autres travaux. Du coup, quand ils passent au jour du rendez-vous et que ce n’est pas finit, ils se plaignent », a reconnu Abou. Évoquant les difficultés liées à son travail, Abou Diabaté a souligné qu’il est parfois l’objet de fatigue physique. De plus, il a signifié que les matériaux qui rentre en ligne de compte dans son travail, sont de plus en plus cher sur le marché. En dépit de ce fait, il enregistre après réalisation des travaux un bénéfice de 100%.

Ainsi, par mois, son revenu minimum se situe entre 50 mille francs CFA et plus. Avec aujourd’hui deux apprentis dans son atelier, Abou Diabaté envisage d’agrandir son local pour poursuivre ses activités. C’est pourquoi, il prie toute personne de bonne volonté de l’aider dans la réalisation de ce projet.