Malgré l’assouplissement des mesures restrictives prises pour stopper la propagation de la maladie à Coronavirus le port du cache-nez reste encore l’un des moyens jugés efficaces pour briser la chaîne de transmission du virus. Afin de rendre ce kit de protection devenu obligatoire dans certains milieux, surtout dans les lieux publics, nombreux sont ceux qui se sont lancés dans sa confection et sa commercialisation. C’est le cas de Fréjus Aly Méhi.
Posté devant la bâtisse de la mairie de Danané, ville située à l’ouest de la Côte d’Ivoire, Fréjus fait de la vente de cache-nez, son gagne-pain quotidien. « Les gens n’aiment pas porter le cache-nez. Mais comme ils n’ont pas le choix dans les lieux publics, ils achètent ce que je leur propose. »,a-t-il déclaré le samedi 27 juin 2020. S’expliquant sur sa position géographique qui a l’air stratégique, Fréjus fait savoir que vu le nombre important de personnes qui entrent tous les jours dans la mairie, sa place lui offre l’occasion de faire une bonne affaire. « Par jour, je peux vendre au minimum 18 masques de protection en raison de 250 ou 300 francs l’unité. », a-t-il révélé. Ainsi, en fin de journée, il peut se retrouver avec 5000 francs en moyenne comme recette. Ce qui constitue pour lui un bon pactole, lui qui n’avait aucune activité auparavant.
Concernant son investissement, Fréjus dit ne dépenser grands moyens car ce sont les restes de tissus auxquels sont associés des élastiques, qu’il utilise pour la confection des cache-nez.